En 1927, première artériographie.
En 1929, première aortographie.
L'innovation majeure a eu lieu en 1960 avec la mise en place par des médecins suédois du principe du cathétérisme.
L'exploration des vaisseaux y compris du système porte devient alors possible.
De 1960 à 1975 c'est l'âge d'or de l'angiographie car excepté la radiologie classique, il n'existe pas d'autres techniques d'explorations des parenchymes (car l'échographie, l'IRM et le scanner ne sont pas encore bien développés).
Dans les années 70 apparition de l'échographie.
Dans les années 80, apparition de l'angiographie numérisée, mais en même temps développement de l 'IRM et du TDM, l'angiographie n'a plus alors le monopole. |
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Elle consiste à visualiser le système vasculaire de notre organisme par injection de produit de contraste à l'intérieur des vaisseaux. Ainsi, on pourra étudier l'ensemble des artères et des veines (Par exemple les artères ou les veines des membres inférieurs) et rechercher une pathologie (Exemple : une sténose qui est un rétrécissement des vaisseaux).
Cet acte se déroule dans une salle de radiologie vasculaire où travaillent ensemble médecins, manipulateurs et infirmières.
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Un guide permet de monter une sonde dans le système artériel et injecter le produit de contraste au niveau que le médecin souhaite visualiser.
Le manipulateur aura pour rôle de préparer (dans des conditions d’asepsie identiques à celles d'un bloc opératoire) une table stérile présentant tout le matériel nécessaire à la réalisation d'un examen.
Son rôle est aussi d'accueillir le patient, de vérifier son dossier, de lui expliquer le déroulement de l'examen afin d’obtenir sa pleine collaboration et de répondre à ses interrogations afin de le rassurer.
Le réglage et l'utilisation des appareils permettent de suivre le trajet de la sonde, l'injection de produit de contraste, la prise de clichés et le traitement des images.